L’extraordinaire site sacré du Mont-Saint-Michel de Saverne

 

Le 12 juillet 2009, je me suis rendu en un lieu singulier et sacré d’Alsace : le mont Saint-Michel de Saverne (Altitude : 437  mètres). Ce site se compose de 3 points particulièrement attractifs : la chapelle Saint-Michel, le rond des Sorcières ou Hexenkreis, la grotte des Fées ou des Sorcières ou Hexenhöle, concentrés dans une zone de quelques centaines de mètres.

Pour cette sortie, je m’étais muni d’un pendule et de baguettes parallèles de radiesthésie. Le moins que l’on puisse dire est que je n’ai pas été déçu car cet endroit recèle des trésors d’énergie comme j’en ai rarement rencontrés.

L’accès se fait, à partir de SAINT-JEAN-SAVERNE, par une route forestière pentue goudronnée, globalement en état, et qui débouche sur la chapelle Saint-Michel.

 

La chapelle Saint-Michel (voir photo n° 1)

Bien qu’elle ait été reconstruite au XVIème siècle, puis restaurée au XIXème siècle, elle est sobre et relativement dépouillée mais, ce qui surprend surtout c’est sa configuration, son symbolisme et ce qu’elle contient.

Première singularité : son transept n’a qu’un seul croisillon, si bien que je ne sais même pas si l’on peut dire qu’il s’agit vraiment d’un transept. Ce bras « absent » fait que la croix de la chapelle n’a que 3 branches ! (ce qui est curieux pour un lieu de culte chrétien).

Deuxième singularité : il n’y a pas d’autel dans cette nef transversale ; à la place, il y a une statue en bois  d’une femme en prière qui regarde vers…le mur lui faisant face (voir photo n° 3)…

Troisième singularité : des symboles atypiques sculptés dans des pierres de grès enchâssées dans les murs, dont on perçoit, au pendule, les fortes vibrations énergétiques.

 C’est une chapelle qui intrigue par son anticonformisme et ce que l’on y ressent. Les photos qui se trouvent à la suite de ce petit exposé vous convient à sa visite.

Voyons maintenant si nous pouvons décrypter quelques-uns des symboles de ce bâtiment : 

-il y a 2 entrées : la plus importante, à l’entrée de la nef, l’autre sur le côté latéral droit de celle-ci et c’est cette dernière qui attire l’attention ; en effet, à sa droite, dans le mur est sculptée une tête de chat (voir photo n°2 ). D’après les investigations que j’ai menées au pendule et l’observation de cette figure, voici ce qui s’en dégage : c’est le « gardien » du seuil ; en se plaçant devant lui, on détecte 3 rayons telluriques que l’on retrouve symbolisés dans la tête de chat, dans  ses 3 moustaches ; par ailleurs, cette tête est surmontée d’une représentation d’une vouivre dont on sait qu’elle est associée au principe féminin, à la fécondité, à la force vitale,   et aux courants telluriques ; ceux-ci peuvent, sans doute, être activés en demandant l’autorisation au gardien.

-sur le mur faisant face à la « femme en prière », se trouve un autre symbole également explicite et qui renforce les renseignements que je viens de donner. Il s’agit d’une figure sur laquelle on peut « lire » un cœur prolongé par le signe de l’infini : n’est-il pas compréhensible que cette femme prie l’Amour absolu, c’est-à-dire Dieu ? Mais, dans une autre lecture, on peut aussi y « voir »la représentation des courants telluriques triples déjà détectés dans le symbole précédent qui longent l’édifice à partir de la porte latérale. (Voir photo n°6).

-2 autres symboles sont figurés sur la pile située à droite de la statue en bois (voir photos n°7 et 8) : eux-aussi illustrent les trois courants telluriques déjà évoqués ainsi que des courants d’eau souterrains doubles, mais leur emplacement ne semble pas justifié et on peut donc supposer qu’ils ont été déplacés soit au moment de la reconstruction de la chapelle, soit, plus probablement, lors de sa restauration.

-le tableau derrière l’autel symbolise l’archange Saint-Michel terrassant un dragon, mais en le maîtrisant seulement ; là-encore, on retrouve la symbolique de la maîtrise des énergies(voir photo n° 4).

-aux marches de l’autel, mon pendule m’indique encore la présence de 3 rayons telluriques et, sous l’autel, passe un cours d’eau souterrain.

-au fond du chœur ainsi que derrière la « femme en prière », l’énergie est extrêmement puissante et purificatrice.

-un autre motif,  représentant un visage énigmatique (voir photo n°5 ),  figure sur le mur au fond du chœur, derrière l’autel, à droite. Le pendule gire fortement en face de lui. Il ne fait aucun doute qu’il est en relation avec les autres gravures mais je n’ai pas su percer sa signification, bien qu’on y retrouve les 3 rayons telluriques et la représentation de la vouivre. Il semble indiquer le point de passage de la « vouivre » et sa direction vers le Rond des sorcières.

 

L’Hexenkreis, ou Rond des Sorcières, ou Hexenschule, ou école des Sorcières

Tout d’abord, avant de vous parler de cette excavation circulaire, dont le diamètre est de 4,60mètres, je tiens à attirer l’attention sur le fait que » sorcières » et « fées » sont synonymes ; c’est l’église romaine qui a déformé la signification du mot « sorcière » pour lui donner un sens maléfique et donner à penser que celle-ci est « mauvaise », « démoniaque » et mène à l’enfer ; évidemment, les sorcières ont ainsi été totalement discréditées, évitées et bien souvent maudites ; et, même aujourd’hui, nous ne serions pas très loin de les mener au bûcher, comme au Moyen-âge si d’aventure…

Venons-en maintenant à ce fameux Rond des Sorcières qui a été creusé à même la roche, à l’extrémité  du Mont Saint-Michel. Avant d’arriver à cette énorme cupule, mes baguettes détectent une « porte » invisible constituée de rayons telluriques rapprochés.

Le bassin est légèrement incliné et sa profondeur varie entre 30 et 55 centimètres. Il est orienté (voir photos n° 9). Il comprend 3 marches pour descendre (voir photo n° 10) et, sur le bord, il y a un trou rectangulaire de 15cm sur 12 et d’une profondeur de15cm (voir photo n° 11). Au centre du bassin, j’ai décelé une cheminée cosmo-tellurique d’une puissance inouïe : mes baguettes tournoyaient violemment et mon pendule girait fortement, dans un sens puis dans l’autre, alternativement par séquences, séparées par une séquence d’oscillations (phénomène caractéristique d’une cheminée cosmo-tellurique). La sensation a été très forte.

La légende locale raconte que cette cupule géante aurait été un lieu initiatique où aurait officié Dame Itta, magicienne, épouse du comte de Lutzelbourg ; les apprenties sorcières, réunies à l’intérieur du cercle rempli d’eau, auraient enfourchés leurs balais pour se rendre au Mont Batsberg et au Mont Saint-Sébastien pour participer à un sabbat. Le trou dont j’ai parlé ci-avant doit servir de serrure à actionner pour activer les énergies.

 

  La grotte des Sorcières , ou Hexenhöhle

Sous le Rond des Sorcières se situe une très vaste grotte,  jadis habitée par un ermite qui  avait aménagé une cabane à son entrée (il reste encore les encoches de fixation dans le grès). Avant d’accéder à la grotte, je remarque un « siège » habité par le « Gardien du lieu »(voir photo n°13 ) . Dans la grotte, la 1ère chose qui attire l’attention est un sarcophage de style carolingien, de plus de 1,80mètre, creusé à l’entrée de la grotte et qui est orienté (voir photos n° 16). Mon pendule m’indique que la roche autour conserve la mémoire du mort. Au fond de la grotte, à droite, se situe un banc taillé dans la roche et qui se trouve juste à l’aplomb du Rond des Sorcières, ce qui semble indiquer que la grande prêtresse Itta devait se tenir là lors des initiations, d’où elle devait concentrer les énergies pour les propulser dans l’eau de la grande cupule au-dessus (voir photo n°20).

Une sorte de fenêtre naturelle ouvre sur l’extérieur, comme une porte vers les étoiles (voir photo n°15).

A l’entrée de la grotte, à hauteur d’homme, une mini  grotte s’est formée naturellement avec des piles et des anfractuosités et, lorsque j’y mets la main, un lézard se réfugie au fond, à l’abri des regards (voir photo n°18). A proximité, sont entaillés dans la roche deux sièges, dont un petit en hauteur   (voir photo n°19).

Un réseau de rigoles aboutit au sarcophage (voir photo n°21). Pourquoi ? Mystère !

Un dessin représentant un cœur dans lequel figurent des symboles est gravé dans le grès, dans la partie droite de la grotte, mais je n’ai pas été en mesure d’en déchiffrer le sens. Peut-être est-ce le travail de l’un des ermites ayant occupé les lieux (voir photo n° 17).

Toute la grotte est parcourue d’une activité tellurique intense qui ouvre à l’enthousiasme et à la fantasmagorie.

 

Si vous passez, un jour, dans le coin, je vous encourage à vous rendre à ce Mont Saint-Michel, il vaut vraiment la peine tant par son étrangeté et sa féérie que par l’énergie bienfaisante et réparatrice qu’il dispense. En outre, la forêt avoisinante est magnifique et reposante.

 

Notes et commentaires :

Les informations qui vous ont été présentées ci-dessus font appel, pour certaines d’entre elles, à des notions et un vocabulaire empruntés à la géobiologie sacrée. C’est pourquoi il me paraît nécessaire d’apporter quelques éléments supplémentaires pour en faciliter la compréhension :

-concernant les « portes »ou « barrières »invisibles : il s’agit de faisceaux telluriques rapprochés qui sont suivis de zones neutres suivies elles-mêmes d’autres « barrières » invisibles qui mènent à un nœud de croisements telluriques ou de cours d’eau souterrains,  à forte influence énergétique,  dans un lieu sacré.

-concernant les cheminées cosmo-telluriques : il s’agit de colonnes d’énergie concentriques entourées de 7 zones parallèles et qui ont 2 sens opposés, c’est-à-dire qu’elles sont alimentées, d’une part, par l’énergie venant du sol (tellurique) et, d’autre part, par celle venant du cosmos (cosmique). D’où le mouvement alternatif du pendule par cycles. Les cheminées ont couramment un diamètre de plus de 5  mètres et de très grandes hauteur et profondeur ; certaines possèdent des « bras » ; elles ont la particularité de « respirer », ce qui est très perceptible au pendule, aux baguettes ou avec le creux de la main. Elles ont une énergie dynamique souvent très puissante.

-concernant les « gardiens » ou « génies du lieu » ou « Genius loci » : il s’agit d’esprits élémentaires chargés de veiller un lieu, qui en ont la garde, qui en sont dépositaires et à qui il faut demander l’autorisation pour que celui-ci soit activé. Ils peuvent prendre de nombreuses formes, dont celle d’un animal.

-concernant la vouivre : c’est un courant tellurique très puissant qui serpente (voir définition dans la rubrique "Géobiologie").

-concernant les rivières ou les cours d’eau souterrains et les courants telluriques : leur polarité est négative, par opposition aux énergies cosmiques qui sont positives.

-le chat, dans la symbolique, est de nature féminine et personnifie la liberté. C’est une des formes préférées des Elémentaires La chatte margotine est la compagne des fées Il est bien connu que le chat aime se coucher sur les zones à influence négative ; les personnes perturbées aiment, en général, la compagnie des chats car ceux-ci les désintoxiquent ou (et) les calment, à leur insu…

-la figure de la photo n°6, entrelacement triple des courants et évocation de l’infini, n’est pas s’en m’évoquer la représentation d’une peinture chinoise sur soie Fu Xi et Nu Wa, avec l’homme yang et la femme yin, mais avec un entrelacement septuple, comme quoi les symboles sont vraiment universels non seulement au-delà des cultures mais aussi au-delà des siècles et des millénaires…

-je me demande si les photos n°7 et n°8 n’ont pas une 2ème signification en dehors de celle que j’ai donnée, mais leur positionnement manifestement erroné ne permet pas de l’affirmer : peut-être représentent-ils aussi une cheminée cosmo- tellurique avec ses bras…

Photos (prises le 12 juilet 2009)

La chapelle du Mont Saint-Michel

Mont Saint-Michel, Saverne
Photo n°1 : Vue intérieure de la nef et du choeur
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Photo n°2 : Le "chat"

Symbole situé à droite de l'entrée latérale : gardien du seuil

Mont Saint-Michel, Saverne, chapelle, statue
Photo n° 3 : femme en prière

Statue en bois située dans le bras gauche du transept et qui regarde vers le symbole de la photo n°6 enchassée dans le mur lui faisant face.

Les énergies derrière et autour de la statue sont particulièrement puissantes.

Mont Saint-Michel, Saverne, archange Saint-Michel
Photo n°4 : l'autel et le tableau représentant l'archange Michaël
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Photo n°5 : le personnage énigmatique au fond du choeur, à droite

                  Une bien curieuse représentation où l'on retrouve le symbolisme des courants d'eau souterrains et des énergies telluriques.

Mont Saint-Michel, Saverne, chapelle, symbole
Photo n°6 : symbole du mur faisant face à la statue de la "femme en prière"

Coeur+infini = Amour divin.

Passage de courants telluriques triples avec 2 noeuds : ces courants se détectent à la porte latérale, suivent le mur de la chapelle et se dirigent vers le "Rond des sorcières".

Mont Saint-Michel, Saverne, chapell, symbole du tellurisme
Photo n°7 : symbole gravé sur la pile, à droite de la statue en bois

Symboles du tellurisme. En bas, à gauche, "l'escargot" signale la présence d'un vortex et le sens de son enroulement  (lévogyre).

Photo n° 8 : symbole gravé sur la face latérale de la pile, à droite de la statue en bois
Photo n° 8 : symbole gravé sur la face latérale de la pile, à droite de la statue en bois

Encore le symbole du tellurisme.

Le rond des Sorcières

Photo n° 9 : Vue générale de l'excavation
Photo n° 9 : Vue générale de l'excavation
rond des sorcières
Photo n° 10 : vue sur l'escalier
rond des sorcières
Photo 11 : vue sur le trou rectangulaire

Clé d'activation

La grotte des Sorcières

grotte des sorcières
Photo n° 12 : chemin d'accès à la grotte
grotte des sorcières
"Photo n° 13 : trône" du "gardien du seuil"
grotte des sorcières
Photo n° 14 : entrée de la grotte
grotte des sorcières
Photo n° 15 : "fenêtre" de la grotte
grotte des sorcières
Photo n° 16 : le sarcophage

La roche a conservé la mémoire de la mort (détection au pendule).

grotte des sorcières
Photo n°17 : gravure dans la grotte
grotte des sorcières
Photo n° 18 : les mini-grottes dans la grande grotte
grotte des sorcières
Photo n° 19 : sièges par évidement de la roche
grotte des fées
Photo n° 20 : le banc taillé dans le rocher

Il se situe à l'aplomb du Rond des Sorcières.

grottes des fées
Photo n° 21 : rigoles autour du sarcophage